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Gemini
27/1/2021
a aimé ce texte
Bien ↓
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Où l'on s'aperçoit qu'un point dans le titre n'est non seulement pas esthétique, mais peut gâcher le sens du thème. Une réincarnation n'a pas de point final. Des points de suspension à la limite...
Les deux premiers distiques font (à ma compréhension) une métaphore extrêmement concentrée de la Vie d'un Homme dans son universalité. La vie est brève (un jour). Et, bascule, avec "Et le jour d'après", l'Homme se retrouve "atome prisonnier d'une sphère", donc, à ma compréhension toujours, de retour sur Terre. De quoi interroger les cieux sur son rôle de jouet dont ils s’amusent: "Vous appartiendrais-je ?" et les prier d'un autre genre de métempsycose : "Laissez-moi libre des hommes". Pourquoi pas ? Les hindous peuvent bien voir leur âme transvasée dans un animal. Je n'ai pas trop saisi la vérité du vers final, qui fait un peu aphorisme, mais dont l’évidence, disons, ne saute pas aux yeux. Mais peut-être qu’après dix réincarnations, cela finit par devenir un sentiment tout à fait clair, je ne sais pas. Bref, j'ai apprécié la concision, mais j'ai préféré le début à la fin. |
Donaldo75
31/1/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'aime beaucoup le début de ce poème, les deux fois deux vers qui donnent une coloration presque bouddhiste - serait-ce à cause du fleuve jaune ? - au message. Puis vient le jour d'après. Et le style change, ce qui à mon avis est justifié par le thème. Les vers sont plus courts, plus hachés, avec plus de rythme. Un break. Le vers de fin est une bonne synthèse des deux univers. C'est un poème réussi à mon goût car il me laisse une impression de lecture alors que le format court ne permet pas facilement aux auteurs de déployer toute leur ambition. Bravo !
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Provencao
7/2/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
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" Me voilà tel un atome, prisonnier d’une sphère.
Dieu ! Vous appartiendrais-je ? Laissez-moi libre des hommes. " Chacun de ces vers, laisse imaginer combien cette lucidité de Dieu universalise dans votre pensée et combien l'inverse est aussi vrai : votre réflexion semble en cette courte poésie guider et être guidée par cette réflexion.....jusque dans la plus grande douleur, son existence compliquée et sa sensibilité. C'est ainsi que j'ai entendu et compris votre "réincarnation ". Au plaisir de vous livre Cordialement |
Kekedi
7/2/2021
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonjour,
Merci pour cette interprétation de la vie, cette douleur pourtant annoncée. Mais la lecture me laisse en marge, peut être en marge de la proposition. Je ne sais. De même le ver « Me voilà tel un atome, prisonnier d’une sphère » ne me parle pas. Vraisemblablement parce que je suis physicien que j’y mets d’autres notions. Je trouve pourtant cet exercice poétique intéressant, et propice à l’interrogation de celui qui le lit. Merci encore pour ce partage. Dominique. |
Ombhre
8/2/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Zeste,
j'ai bien aimé ce poème en deux temps, aussi courts l'un que l'autre, mais aux rythmes différents. Les quatre premiers vers évoque bien la langueur des fleuves, la longueur du temps, les vastes paysages. Deux réserves toutefois sur le "un" de "un exil" qui m'a semblé de trop, et sur la longueur des deux vers de "aux premières lueurs" qui, découpés différemment, auraient donné davantage de musicalité. La seconde partie, plus saccadée, illustre bien le propos, les questions, la douleur que ressent l'auteur. Le final clôt et éclaire en même temps ce texte que j'ai lu avec plaisir. Merci pour le partage. Ombhre |
Anonyme
11/2/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Un texte court qui n'est pas un petit poème. Les phrases ne se répondent que de façon lointaine et une telle distance est propre à créer un espace de signification, à l'image de ces tableaux où le trait qui dessine le personnage n'est pas complet : le dessin précis n'est plus mais la surface reste, autant que l'étendue des plaines. Vous disposez ainsi des syntagmes ou des propositions originaux (prisonnier d'une sphère) autant que les poncifs (aux premières lueurs), mais pour un agencement inédit.
J'irai puiser d'une source claire => quasi poncif l'étendue des plaines => poncif j'irai puiser d'une source claire, l'étendue des plaines => original. Le poème prend ainsi un air de jeu de construction, et même de construction mobile, comme ses petits jeux en métal et pour les mains qui consistent à les faire changer de forme. L'énigme reste entière jusqu'à tomber sur la dernière phrase, sorte de clef qui plonge le reste dans une autre eau. Je en vous reprocherais guère que la présentation en forme d'autodérision, dommage. Vous auriez dû à mon sens assumer votre titre. Petit moins également : le classement des fleuves selon l'exotisme décroissant : et voilà que ça finit dans la bonne ville de Paris :-) |
Capry
8/2/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
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On sent toute la lenteur d'une vie, l'éclosion des mots et leur tempo, un rythme régulier rassurant. Comme un poème que l'on murmure à l'oreille d'un enfant pour l'aider à devenir grand et à s'épanouir même dans les remous avenir
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sauvage
19/2/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Zeste,
écrire sur l'existence, la foi, le comment-du-pourquoi, le sens de toute chose, est un sujet qui me plaît. Résumer une pensée en quelques vers bien trouvés n'est pas chose aisée et votre poésie, ici, y arrive. Malgré le dernier vers un peu noir (et une ponctuation quelque peu étrange), j'y ressens une force tranquille, calme, douce. Au plaisir de vous lire à nouveau. sauvage |