|
|
Brume
19/9/2017
a aimé ce texte
Passionnément
|
Bonjour
Jolie métaphore de la poésie. Ce poèmier et les gamins sont romantiques. Vraiment j'ai adoré admirer cette scène de vie remplie de beauté et de bonheur, et aussi de chagrin. Et puis les vers des 2 premiers gamins de par leur thème font travailler l'imaginaire et font rêver. Et le 3eme qui touche par ses mots simples et plein d'amour. Votre poème est fort, coloré, touchant, et surtout offre une impression auditive et visuelle. Tout vibre ici. La vie s'exprime partout. Je me souviens d'avoir lu et commenté en EL la première version de votre poème. Et quel beau travail! Bravo. |
Myndie
22/9/2017
a aimé ce texte
Bien
|
Une histoire tendre que vous nous contez avec de jolis trémolos dans la plume, j eparle évidemment de la dernier strophe.
Malheureusement, à certains moments, votre démarche poétique m’a échappé et le texte par endroits m’a paru assez ambigu. Je m’explique : D’abord l’image de l’arbre « gai en toute saison » ne me parle pas du tout ; j’ai ensuite eu beaucoup de mal à trouver sur quelle piste vous vouliez lancer mon imagination avec ce « totem » sur l’écorce. Que diable vient-il faire là et quel rapport avec les fruits de l’arbre, les poèmes ? Ou c’est moi qui manque d’imagination ou de piste il n’y a pas et c’est juste une rime. Votre poème souffre ailleurs de certaines lourdeurs qui mettent à mal la fluidité des vers : « ses ramures chantent au passage du vent » disgracieux à l’oreille si l’on respecte l’alexandrin. On pourrait préférer « dont la ramure chante au passage du vent ». « le premier a huit vers et égaie le marmot » Pareil. Lu à haute voix, ce vers est tout sauf mélodieux. En cause, la répétition du son « é ». A d’autres endroits, c’est la formulation qui serait à revoir ; il y a quelques maladresses d’écriture à corriger : « soudain de ce géant une voix mystérieuse les convie à cueillir chacun d’eux un poème » Lourd.(« invite chacun d’eux à cueillir un poème ») « de ses longues phrases ornées de jolis mots fleurissent ça et là des milliers de caresses » Tarabiscoté. Il faudrait alléger l’écriture de ces deux vers et en retravailler la musique. J’espère avoir pu vous éclairer sans être assassine car dans l’ensemble, votre « poémier » n’est pas sans attraits, le premier étant peut-être la douce émotion émanant des derniers vers. |
papipoete
25/9/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
|
contemporain,
Je pense que ce poème fut retoqué car je le vis et commentai voici quelque temps ! Un arbre quel qu'il soit, m'inspire déjà une toile, un sujet à versifier ; alors un " poèmier " ne peut que me séduire ! Et le voici qui parle à ces marmots jouant sous ses frondaisons, et tels des fruits cueilleront 3 poèmes . NB c'est très original, et la sympathie pour cet arbre rare du lecteur s'empare . le 4e vers va si bien au grand arbre et le dernier quatrain est fort attendrissant ! il y a des hiatus, des rimes masculines contre féminines, des singuliers contre pluriel, des césures libres, en fait des " fautes " autorisées en " néo-classique " et ne vois pas d'empêchement à ce que votre poème entre dans cette forme ! papipoète |
Louison
10/10/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Vous m'avez émue avec ce poèmier qui diffuse de jolies leçons à ces enfants.
Tout cela se lit avec plaisir, j'aime beaucoup: Croches et triolets drapent la frondaison, Transportant le jeunot sur le bois d'un cheval. J'ai tout à fait l'image sous les yeux. Le message d'amour deviné dans la dernière strophe auquel répond l'enfant est joliment décrit. Je ne connais rien à la poésie, c'est donc mon ressenti seul que je vous livre, cependant j'accroche un peu avec le second vers, n'est-il pas trop court? Merci pour ce joli moment. Louison edit: effectivement, le second vers n'est pas trop court. Mes excuses les plus plates. |
Jean-Claude
7/10/2017
a aimé ce texte
Bien
|
Bonjour Olivier.
C'est un jour rare, mais pas unique : le deuxième poème que je commente (note que je n'ai pas dit second). J'ai aimé la tonalité générale, et la fin, d'une tristesse inattendue, la métaphore aussi. Je me suis permis de lire les commentaires. J'ai eu raison. J'aurais dit la même chose que Myndie en ce qui concerne la musicalité, mais moins clairement. Je nuance car "Gai en toute saison" ne m'a pas gêné, le totem non plus même si je n'ai pas visualisé l'origine de ce totem. J'ai un peu triché pour cette fois, désolé. Au plaisir de te (re)lire JC |
Anonyme
7/10/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Une lecture agréable à l'allure d'un conte ; idée originale que cet arbre qui "convie les enfants à cueillir un poème ".
" Dans la terre mouillée, ses griffes bien ancrées Sombrent et s'épandent dans la lenteur du temps. " j'aime bien cette image. On peut peut-être regretter le côté sombre du dernier quatrain dans cette poésie sereine ; mais l'auteur est maître de son choix. |
leni
7/10/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
|
bjr Zorino
C'est plein de tendresse imaginative Et l'écriture est légère Dans la terre mouillée, ses griffes bien ancrées Sombrent et s'épandent dans la lenteur du temps. J'aime beaucoup dans la lenteur du temps Soudain de ce géant une voix mystérieuse Les convie à cueillir chacun d'eux un poème. le premier parle de l'amitié...le second des cigales...mais le dernier n'a qu'un vers et l'enfant repense à feu son père... C'est troublant Un poème inattendu qui m'a plus Merci et mon salut cordial LENI |
Anonyme
7/10/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Bonjour Zorino... Le poèmier comme support à votre texte est une très bonne idée. Vous avez choisi l'alexandrin pour construire cette suite de quatrains. Pourquoi pas à conditions de ne pas trop martyriser ces vers de douze syllabes en respectant tout au moins la métrique tout en évitant les hiatus comme celui qui suit...
Le premier a huit vers (et é)gaie le marmot. Ici la solution était simple ; il suffisait de remplacer le "et" par un "il". Le premier a huit vers, il égaie le marmot. Mais, comme diraient certains de mes amis, la V.A.P (valeur ajoutée poétique) inhérente au texte compense certainement très largement les quelques peccadilles concernant la forme... En vous souhaitant une bonne continuation dans le domaine poétique... |
Vincendix
7/10/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour Zorino,
Agréable à lire, ce poème qui s’apparente à un conte, respire la tendresse. J’oublie les quelques petites fautes de prosodie pour ne retenir que l’essentiel, le message que ces trois gamins veulent faire passer et en particulier le dernier. Je vais planter un « poèmier » dans mon verger, peut-être m’apportera-t-il de l’inspiration, j’en ai besoin actuellement pour versifier, mon esprit étant accaparé par la rédaction de textes en « prose ». Vincent |
Cristale
7/10/2017
a aimé ce texte
Passionnément
|
Bonsoir Olivier,
Un poème enchanteur et poétique à souhait ! Maintenant j'ai envie de planter un poémier dans mon jardin ! Et je vais le trouver où ??? En dehors des détails concernant la technique que certains commentateurs ont évoqué à juste titre, et dont nous avons eu un échange à ce propos, ce que j'aime le plus dans vos quatrains c'est, je l'ai dit, la poésie. Ma note en tiendra compte... Les images sont très belles et semblent réelles. Puis-je vous suggérez d'essayer la catégorie prose poétique où il me semble que vous excelleriez ? Le lyrisme de votre plume est égale au lyrisme de votre chant. Merci pour ce plaisir de lecture. Cristale |
Curwwod
7/10/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
|
que voilà une bien jolie idée, cet arbre porteur de fruits poétiques, distribuant de l'émotion à des enfants plens d'attentes. On recueille à travers ce joli conte qui m'a fait penser aussi à l'arbre de la connaissance, de l'émotion, de la tendresse, une touche de mélancolie. L'écriture n'est pas parfaite (quelques défauts mineurs vous ont été signalés et je n'y reviendrai pas) mais l'ensemble s'affirme charmant. vous saurez probablement à travers quelques corrections lui apporter un lustre supplémentaire.
Prenez pourtant bien garde aux risques que vous courez en produisant une poésie traditionnelle à base d'alexandrins réguliers ( dont vous auriez éventuellement compté les syllabes), il se pourrait bien qu'un malveillant vous foutricât ( du verbe foutriquer... NB : l'idée que le poème peut toucher, ravir ou attrister quelle que soit sa forme est suggérée avec bonheur dans votre joli poème. |
framato
7/10/2017
a aimé ce texte
Vraiment pas ↑
|
Je trouve l'écriture assez assumée par rapport au thème abordé. Je trouve même que le choix de la forme est assez en accord... Mais en accord avec quoi ? Avec un arbre fleuri, avec la lenteur du temps, avec les âmes joueuses, avec l'écorce brunie,
avec un géant à la voix mystérieuse, avec un poème, avec un marmot joyeux, avec de jolis mots et des milliers de caresses. Le dernier vers est sans doute le moins bon, le plus émouvant : le seul émouvant. Le reste, c'est en fait de l'enrobage, l'étalage d'un très grand ennui. Un texte que j'ai aimé détester, tant il est artificiel et tire larme ! |
Damy
8/10/2017
a aimé ce texte
Bien
|
Les poèmes, fruits d'un arbre, bons à déguster, l'idée est originale et me fait un peu penser à la visualisation dans la sophrologie que je pratique. J'en toucherai deux mots à mon animateur.
Tout a été dit par les autres commentateurs (notamment sur les erreurs de musicalité), mais je rajoute que je ne suis pas spécialement emballé par l'inversion "bois d'un cheval" plutôt que "cheval de bois". Je connais bien les bois du cerf, mais là, il a fallu que je me creuse un peu les méninges. J'ai lu "Le poèmier" de manière assez agréable mais sans grande émotion, n'eût été le dernier vers. Vous nous laissez imaginer ce qu'il contient et c'est aussi bien: j'ai eu une relation à mon feu papa qui pourrait bien être le germe d'un fruit de votre arbre. |
Anonyme
8/10/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
|
J'aime beaucoup cette poésie à la fois simple et respectueuse du Grand vers ( attention ! tout de même, aux césures lyriques ), sans prétention, et qui chante avec naïveté la nature et le temps de l'enfance.
J'y vois même une forme de pureté, de grandeur et de noblesse... et mon coeur se resserre - en même temps, mon foie est pas très à jeun ! Ô Nostalgie ! Comme dit l'autre, dont le nom m'échappe, << Tous les enfants sont des poètes >>... et vous avez su remarquablement vous adressez à celui qui vit encore en chacun de nous ( sauf ... dirait-on... le pauvre ! ). Et ça, l'air de rien, c'est pas donné à tout le monde. Peut-être même que les imperfections ont ici leur place, participant au charme de l'ensemble ?... Allez savoir ! |
FABIO
8/10/2017
a aimé ce texte
Bien
|
Bonjour
J'ai aimé et c'était presque la perfection pour moi, ca coulait tellement bien mais arrivé a la description des poèmes, j'ai senti une recherche forcé comme si l inspiration était bien la mais sans savoir comment se coucher sur le papier. Ca reste très joli tout de même. |
Anonyme
8/10/2017
a aimé ce texte
Un peu
|
Après plusieurs lectures, je suis très partagé.
Là, encore "le poèmier", n'arrive pas à me séduire, cela ne partait pas trop mal, mais peu à peu, l'histoire avec ces trois gamins, ne me convainc en rien. J'aurais aimé rester dans cette douce, tendre et chaleureux mélancolie des premières strophes. Il y avait là, quelque chose d'émouvant, de fragile, qui peu à peu s'estompe dans les strophes suivantes. J'ai comme eu l'impression de passer du rêve à la réalité, sans trop comprendre pourquoi et comment. J'aurais aimé que la magie du mot "poèmier" opère jusqu'au bout, et m'emporte dans son monde étrange et mystérieux. |
Zorino
9/10/2017
|
Pour les remerciements et explications, c'est par ici
|
Louis
10/10/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
|
L’arbre est un « poémier » qui porte des fruits poétiques.
Les enfants aiment cet arbre fleuri et solitaire, ils « l’étreignent sans gêne », ils le « tutoient », ils ont avec lui une familiarité. Rien d’étonnant à cela, l’arbre n’est pas sans rapport avec la famille, avec les ancêtres, avec les « racines », les « souches » et les origines. Les choses ne sont pas seulement ce qu’elles sont. Pour nous, pour notre esprit, pour notre imaginaire, elles sont bien plus, et l’arbre n’est pas seulement un arbre, il est l’image de soi dans laquelle on se projette, lorsqu’il est dessiné par exemple, les psychologues le savent bien ; il est l’ancêtre divinisé, devenu « totem », dans les civilisations traditionnelles, il n’est donc pas hors de propos que « sur l’écorce brunie se dessine un totem » ; il est image d’une généalogie ; et puis force et sagesse, surtout le chêne ; et tant d’autres choses encore. Dans le texte, il est l’ancêtre, le sage solide et serein, origine et source des « choses » essentielles à la vie « Nourri par le soleil », le poèmier est source de lumière et d’illumination, il nourrit à son tour de ses fruits pleins de soleil, il nourrit non seulement les corps, mais les âmes et les esprits. Il invite chaque enfant à « cueillir un poème », à cueillir… oui, car c’est un accueil que cette invite, un accueil dans le monde poétique, une introduction dans un monde qui leur est inconnu, ou mal connu, pour une révélation, une transmission de savoir, une lumière, une illumination. Le premier poème d'accueil est le plus long. Tant de vers pour dire « l’amitié, l’amour, la tendresse », les sentiments nobles les plus élevés. Le premier poème révèle les valeurs humaines les plus hautes. Le vieux sage n’enseigne pas la rivalité, la violence, la puissance dominatrice, mais les plus hautes valeurs des relations humaines, et l’arbre s’y connaît dans ce qui est élevé, lui qui s’élève de la terre jusqu’au ciel. Il faut moins de mots pour la révélation du deuxième poème, sans doute parce que la parole cette fois laisse place au chant et à la musique, et que précisément cette révélation est celle de la beauté de la nature, la beauté en général, la beauté artistique et plus particulièrement la beauté musicale, « le chant des cigales « ; « croches et triolets ». Le dernier poème est le plus court. Il suffit de quelques mots pour dire l’amour d’un père (ou d’une mère) pour son enfant. Ces trois enfants semblent au fond n’en faire qu’un. Un enfant qui reconnaît son père dans le grand arbre, et dont il se sent l’héritier des valeurs qu’il défend, de l’amour pour la musique et la poésie qui l’anime, de l’amour tout court qu’il ressent. Il est lui-même un arbre, fils de l’arbre poémier. Un joli texte. Merci Zorino. |
Bidis
13/10/2017
a aimé ce texte
Passionnément
|
Et moi qui croyais mon vieux coeur tout sec et rabougri... me voilà en pleurs !
Car, emportée par les si jolis vers, la mélodie du texte et la trouvaille de l'arbre à poèmes, j'attendais avec grande curiosité de savoir quel était ce dernier vers si spécial... Quand mon père est mort, je n'avais pas quatorze ans. |
jhc
14/10/2017
a aimé ce texte
Bien
|
Bonjour Zorino,
belle idée et jolie métaphore. les alexandrins sont un peu laborieux et quelques bizarreries comme "gai" ou "totem". Il y avait sûrement moyen de lisser tout ça. mais c'est vivant et le dernier quatrain est émouvant. à bientôt, jh |
Kvalcade
14/10/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Bonsoir Zorino
Je l'ai lu le jour de sa parution et il est resté dans un coin de ma tête. Depuis je suis revenue le lire à différentes reprises . Quelle jolie image que cet arbre à poèmes. Quelle riche idée ! Qu'ils sont beaux ces enfants qui découvrent le monde et ses secrets. C'est très visuel, très tendre et... bucolique. Merci à vous. |
antonio
5/11/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Vos premiers vers m'ont accroché , j'étais soudain chez Arthur Rimbaud dans "Le dormeur du val"
"C'est un trou de verdure où chante une rivière Accrochant follement aux herbes des haillons". c'est une forme de poésie qui me touche j'ai donc beaucoup aimé. Merci |
Anonyme
6/11/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
|
J'aime beaucoup. Une grande tranquillité émane de ce poème, et la tristesse de ce petit gavroche me touche.
|
Anonyme
25/11/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Sublime ! De l'imagination et un rythme prenant...
|
Ithaque
26/11/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Bonjour Zorino,
Parfois, pour ne pas dire souvent,l'argument d'un poème tel que le votre se découvre, criant sa vérité, peu avant le point final. Ici, me semble il, l'auteur s'en délivre et nous le livre au tout dernier vers: "Papa, où que tu sois,je t'aime moi aussi !". Ainsi, tels les arbres à prière de Lhassa ou d'ailleurs, tels les arbres à paroles où l'on vient chuchoter ses espoirs, vous placez des enfants joueurs dans la démarche la plus sérieuse qui soit : chercher et trouver l'apaisement d'une souffrance auprès d'un arbre à poèmes! L'on comprend, à la fin, que le poète et l'enfant en souffrance ne font qu'un.Et encore davantage lorsqu'on découvre que votre prénom est Olivier, l'arbre éternellement fleuri! Je salue votre travail, peut-être au service d'un "restauration" grâce à l'écriture poétique. N'ayant pas de compétences particulières pour évaluer les autres, je ferai donc appel à mon critère "coup de coeur" auquel je me fie davantage. Selon ce dernier, je vous attribue un B+. Bien à vous Ithaque |
solo974
26/10/2018
a aimé ce texte
Passionnément
|
Bonjour Zorino,
J'aime énormément votre poème. Le titre est déjà une trouvaille, selon moi. J'ai également beaucoup apprécié la structure de votre texte - dont l'équilibre est parfait. La dernière strophe est poignante. Un grand bravo à vous et excellente continuation, bien sûr ! |