Caresse qui, grâce à une sensualité dépourvue d’acidité, procure une douce chaleur sur la peau, mais qui, faute d’être neutre, provoque ensuite de graves brûlures...

Tendresse féminine de longue durée.

Chimie de contrebande, faite d’ésotérisme et d’aromates, de formules magiques et d’ingrédients médicinaux incongrus, comme le poivre, le sel, la bave de crapaud, le sang frais d’origine gynécologique d’une vierge, les ongles (vernis ou non) d’un griffon, ou les cornes de rhinocéros. L’alchimie se pratiquait au temps jadis, dans les succursales clandestines de la science par des gens obnubilés et égoïstes, ne cherchant ni remède ni vaccin, mais s’exténuant avec un zèle et une fébrilité pathétique à trouver un bête caillou philosophalement illusoire, chargé de transformer le plomb en or…

NB : Il est bon de noter que depuis lors, les plombiers, alchimistes ou non, ont eu la même idée. Mais eux savent qu'en dehors du symbolisme allégorique, transformer le plomb en or est une chose qui demande beaucoup de labeur et de nombreuses heures de travail, ce que leur rappelle parfois leur comptable, quand il oublie…

Masque fabuleux, tantôt agréable, tantôt terrifiant, qui a l’inconvénient de laisser des traces, le lendemain matin.

Petit nom d’un faiseur de vers et aussi de prose qui sévit sous un pseudo issu de la robotique.

Sabre de la famille des cimeterres, ayant la forme d’un croissant de lune et utilisée au temps jadis, lors des batailles par les guerriers mauresques enhardis par la fameuse boisson anisée qui porte le même nom. La lame puissante de l’alfange avait la triste réputation malheureusement fondée de réduire en horrible bouillie glaireuse les têtes et les corps des ennemis ainsi touchés. Ceci n’était pas, bien entendu, sans occasionner quelques désagréments psychologiques (et esthétiques) chez ces derniers, mais aussi chez les guerriers mauresques qui traumatisés par ces images insoutenables, gardèrent le croissant de lune mais décidèrent de ne plus boire d’alcool.

Discussion aux effluves toxiques qui poussent à une vitesse considérable aux embouchures des relations humaines. L’algarade est un saprophyte de l’humanité pullulant à cause de la pollution mentale, de la tension ambiante et du stress grandissant. L'algarade provoque brouille, dispute et déséquilibre de biosphère chez les individus, menaçant ainsi dangereusement la société qu’elle colonise d’asphyxie et de désastre socio-écologique.

Douleur régulièrement espacée et assez complexe.

Petite bise mutine et vivifiante qui chasse les idées noires et qui, accessoirement, soulève les jupes des filles tout en caressant leurs joues et le galbe charmant de leur postérieur. Cette action participe indéniablement à la dispersion des mauvaises humeurs et à l’attroupement d’un public essentiellement masculin. L’alizée peut souffler ses sortilèges bienfaiteurs lors d’un concert, d’un pique-nique en forêt ou lors de la signature d’un acte notarié si la fenêtre du notaire est restée ouverte. Ceci à la grande satisfaction du dit notaire, surtout si la dite fille ne porte pas de culotte, ce qui n’est bien entendu en rien de la faute de cette dernière, n’ayant pas connaissance de la perversité pourtant notoire du notaire.

Joie dégoulinante de matière oléagineuse.