Cri désespéré d’un quidam auvergnat attaqué par une meute de chauve-souris enragées, au détour d’une ruelle sombre, d’un chemin de campagne ou d’un champ de pommes de terre. La chauve-souris enragée existe. Si le quidam (auvergnat ou non) possède une certaine témérité, il peut l’attraper, puis lui faire rapidement une injection thérapeutique de sérum antirabique disponible partout dans toutes les bonnes superettes du laboratoire Pasteur.
NB : Il ne faut pas confondre une chauve-souris enragée, avec une chauve-souris adepte du vampirisme. Dans ce cas, la chauve-souris possède une force et une taille suspectes, elle a les yeux injectés de sang et profère à l’encontre du passant des insultes souvent grivoises au sujet de sa génitrice… Ceci étant l’œuvre du malin, le sérum antirabique du laboratoire Pasteur ne sera pas d’une grande utilité.
NB bis : Pour se documenter sur la chauve souris enragée : Consulter la formidable étude faite à ce sujet par Monsieur JM Bigard de l’académie française.

Petit rongeur à la calvitie marquée. Ce qui n’est pas forcément chez ce mammifère un signe de virilité, ni d’appartenance à la petite bourgeoisie (il aurait peut-être fallu pour cela que son crâne dénudé soit associé à un ventre bedonnant et que des petits cons, sans scrupule, chantonnent sur son passage : "les bourgeois, c’est comme les cochons !" Mais se faire traiter de cochon, pour ces adorables petites bêtes serait très insultant. En effet, ni leur goût alimentaire, ni leur choix en matière de sexualité ne peuvent laisser imaginer une telle comparaison !). Malgré tout, cette espèce de la famille des Muridés a donné lieu à bien des légendes (plutôt rurales qu’urbaines, d’ailleurs) qui nourrissent encore de nos jours des peurs ancestrales (et aussi de nombreux producteurs de films et de séries américaines). Si ces p’tites bestioles avaient eu quelques poils de plus sur le caillou, seul l’aspect « souris » aurait retenu l’attention. La souris, étant souvent associée (dans des légendes plus urbaines, d’ailleurs que rurales), à une catégorie féminine sur laquelle il n’est pas recommandée de loucher vu qu’elles sont considérées comme la propriété exclusive de mâles dominants (Touche pas à ma souris ! disait souvent Al Capone - slogan repris dans une version plus contemporaine : touche pas à mon pote ! Ce qui démontre, malgré toutes les statistiques que l’égalité des sexes devient réalité *).

Carte de nouvel an originale pour fauchés ou radins.

1/ animal cornu à la barbichette velue qui a pour caractéristiques de : sentir fort de la bouche mais pas que, d'être têtu mais pas que, de brouter les gazons mais pas que, de faire du fromage mais pas que.

2/ meilleur compagnon du légionnaire, qui sans lui s'étiole dans la chaleur des déserts subsahariens ou non, et devient atrabilaire, ce qui le rend dangereux pour le dromadaire.

3/ Copine à Mr Seguin condamné en 1846 pour zoophilie.

Organe buccal d’un animal finalement mieux sans, et qui peut soit se porter en collier, pour faire style indien des plaines ou voyou, soit entrer dans la fabrication des brosses à récurer le plancher.

Couche pas très propre pour des soi-disant amis de l’homme.

Caractère effronté étant tout et partie d’une expression artistique outrancière lui permettant de rebondir sans fin sur l’espace et le temps et de retomber infailliblement sur ses pattes.

Boursouflure d’attribut viril.

Encouragement prodigué à un petit chien constipé.

Cérémonie religieuse javellisée.