Personne en passe de devenir un acarien.

Insecte microscopique, ridicule et insignifiant qui, comme son nom l’indique, ne sert à rien si ce n’est à faire vendre des matelas étudiés pour qu’ils ne dorment pas avec nous.

Objet polymorphe issu de la plus grande technologie humaine, que l’on trouve dans des laboratoires de haute sécurité ou dans les véhicules à moteur. Les accélérateurs, qu’ils soient de particules ou de voitures, sont destinés à prendre de la vitesse sur les événements dans le but louable de faire avancer l’humanité sur la route du progrès moléculaire, d'arriver à l’heure à un rendez-vous important, ou encore de provoquer l’effervescence de la matière tout ceci pour ne pas rater un contrat ou une possible idylle amoureuse, avoir de l’électricité à moindre coût, faire avancer la recherche scientifique, mais aussi d’autres choses encore plus inutiles à première vue, surtout quand on est ni scientifique, ni pourvu du sens de l'absurde. L’accélérateur étant utilisé par des gens qui voient trop vite et trop loin, comme par exemple les ingénieurs en recherche atomique ou les automobilistes, il arrive fréquemment que les événements ainsi bousculés s’en mêlent et s’emmêlent, faisant ainsi rater la route du progrès, les rendez-vous importants, les virages trop serrés, et faisant ainsi percuter de façon violente les desseins humains fébriles et empressés, sur le cours naturel des choses, les normes de sécurité nucléaires, les parapets de voies rapides, les platanes de bords de routes, ou n'importe quel objet ou chose quelconque pourvu d'une masse, créant ainsi de façon encore plus rapide que prévue, une certaine effervescence de la matière et un enchevêtrement de tissus organique, minéral, végétal ou autre, car vu ce qui reste après l’accident, d’ici, c’est difficile à dire…

Se dit d’un muscle, d’un rouge à lèvres, d’une hallebarde, d’un os, ou de toute autre chose ayant une importance Béta par rapport à Alpha, que ce soit dans un décor de théâtre, en science naturelle ou dans la vraie vie.

Légère déchirure dans un veston, une manche de chemise en tweed ¾, une relation ou une amitié de plus de 10 ans suite à une épine, une ronce, un coup de hache ou une causticité intempestive au cours d’une discussion où traînait négligemment une canine égarée…
L’accroc se répare très bien avec du fil à coudre, un dé, une partie de carte, ou une invitation à boire un verre…

Addiction à une certaine catégorie de mâles virils, poilus, pas très propres, vivant en hordes désordonnées et ne disposant que d’un lexique très limité : « A-lor-Heu-Reuz-C-bon-Hmm ! ».

Don Juan qui totalise pas mal de km au compteur.

Personne loufoque et empâtée d’une bande dessinée, il fut dans sa jeunesse, héros de la guerre de Troie. Depuis le temps jadis, une douleur persistante au talon le prive de toute activité éponyme et il vit reclus, affalé dans une torpeur proche de la déraison et une confortable maison provinciale, où il ressasse ses souvenirs en buvant des mousses et en chicanant avec le voisin, ce qui n’arrange ni son état mental ni son indice de masse corporelle.

Beignet exotique à l’hygiène douteuse.

Personne souffrant d’une addiction aux grands espaces gelés. Ce syndrome a été repéré dès l’antiquité grâce aux vestiges architecturaux dédiés à quelques grandes figures de l’époque.