Célèbre gangster du temps de la prohibition intersidérale. Ivre de gloire et d’alcool frelaté, il faisait régner la loi de la contrebande à coup de pistolet laser entre Chicago et Orion. On l’appelait aussi « le balafré », surnom essentiellement dû au fait qu’il portait, de façon élégante au demeurant, une large cicatrice sur la partie gauche ou droite de son visage, selon que l’on regarde dans un miroir ou non.

Oiseau des mers australes trop blanc pour être honnête. L’albatros est un animal ovipare et palmipède majestueux quand il vole, mais incroyablement ridicule quand il marche…

Lumière issue de la fumée d’une substance addictive contenue dans une cigarette aux propriétés magiques et réjouissantes mais aux vertus paradisiaques artificielles et surtout illégales, à l'intérieur de l'hexagone.

Squelette translucide ayant conservé des phanères dépigmentés.

Mot d’origine latine exprimant les émotions colorées d’une série d’images graphiques s’enchaînant dans des cases les unes aux autres et racontant ainsi une histoire.
L’album (à prononcer « Alboum », en latin) possède la faculté mystérieuse de reproduire le mouvement et de débrider, de façon détonante et explosive, l’imaginaire du lecteur.

NB : Les premiers Album de BD sont apparus dans l’empire romain au temps où toutes les cases de la gaulle étaient occupées ; toutes, sauf un petit village gaulois résistant encore et toujours à l’envahisseur….

Caresse de pilier de comptoir.

Caresse qui, grâce à une sensualité dépourvue d’acidité, procure une douce chaleur sur la peau, mais qui, faute d’être neutre, provoque ensuite de graves brûlures...

Tendresse féminine de longue durée.

Chimie de contrebande, faite d’ésotérisme et d’aromates, de formules magiques et d’ingrédients médicinaux incongrus, comme le poivre, le sel, la bave de crapaud, le sang frais d’origine gynécologique d’une vierge, les ongles (vernis ou non) d’un griffon, ou les cornes de rhinocéros. L’alchimie se pratiquait au temps jadis, dans les succursales clandestines de la science par des gens obnubilés et égoïstes, ne cherchant ni remède ni vaccin, mais s’exténuant avec un zèle et une fébrilité pathétique à trouver un bête caillou philosophalement illusoire, chargé de transformer le plomb en or…

NB : Il est bon de noter que depuis lors, les plombiers, alchimistes ou non, ont eu la même idée. Mais eux savent qu'en dehors du symbolisme allégorique, transformer le plomb en or est une chose qui demande beaucoup de labeur et de nombreuses heures de travail, ce que leur rappelle parfois leur comptable, quand il oublie…

Masque fabuleux, tantôt agréable, tantôt terrifiant, qui a l’inconvénient de laisser des traces, le lendemain matin.